1001 portraits - Jasmine Colizza
16 octobre 2020
La Centrale des artistes
Qu’ils se déploient dans l’ombre ou en pleine lumière, les Journées de la culture célèbrent cette année les innombrables métiers et professions qu’exercent avec passion des milliers de travailleurs, d’artistes et d’artisans. Ainsi, la Centrale désire mettre en lumière quelques personnalités qui gravitent autour d’elle en vous présentant sa série d’entrevues intitulées 1001 portraits.
Aujourd’hui nous vous présentons Jasmine Colizza
Muséologue de formation et passionnée de médiation culturelle, Jasmine Colizza est la responsable de la Salle Alfred-Pellan de la Maison des arts de Laval depuis 11 ans. Son travail est de donner une direction à l’équipe, de mettre en œuvre les plans d’action et les plans directeurs afin de s’assurer que la Salle Alfred-Pellan demeure cet « Espace de dialogues » qu’il a toujours été.
« J’accompagne les artistes, les commissaires et les producteurs d’expositions afin de rendre l’art réellement accessible à tous les publics. Nous avons toujours un médiateur en salle qui répond aux questions des visiteurs et qui leur donne certaines clés pour mieux interagir avec les œuvres, pour se les approprier et développer son goût artistique. Ce n’est pas tout d’aimer ou pas une œuvre; l’important, c’est de se demander pourquoi elle nous touche ou pas. »
Les publics sont très variés à la Salle Alfred-Pellan : on y accueille tant des amateurs d’art actuel et des curieux que des groupes scolaires (du préscolaire à l’université), des groupes de francisation, etc. Toutes ces personnes reçoivent un accueil personnalisé et adapté à leur réalité. Le milieu culturel lavallois est en pleine effervescence et madame Colizza s’en réjouit : « Laval est une ville/région très dynamique et on le ressent encore plus depuis quelques années. C’est très stimulant et même s’il reste beaucoup de choses à faire, ça bouge très vite et toutes les idées sont les bienvenues. »
Médiatrice culturelle dans l’âme, Jasmine Colizza croit que l’art peut plaire à tout le monde : « Ce que je préfère, c’est de voir par exemple des parents qui arrivent au musée avec plein d’à priori négatifs sur l’art et qui, courageusement, se laissent toucher par ce qu’ils voient et ressortent de chez nous avec une nouvelle perspective. J’aime accompagner ces gens qui osent traverser leurs propres frontières. »
Entrevue et rédaction Rachel Fleury