1001 portraits - Vincent Coté
20 octobre 2020
La Centrale des artistes
Qu’ils se déploient dans l’ombre ou en pleine lumière, les Journées de la culture célèbrent cette année les innombrables métiers et professions qu’exercent avec passion des milliers de travailleurs, d’artistes et d’artisans. Ainsi, la Centrale désire mettre en lumière quelques personnalités qui gravitent autour d’elle en vous présentant sa série d’entrevues intitulées 1001 portraits.
Aujourd’hui nous vous présentons Vincent Côté
Quand on pense à l’expression « métiers de la culture », on a souvent tendance à oublier tous ceux qui s’exercent dans l’ombre, en coulisses. C’est pourtant l’une de ces professions qu’a choisi Vincent Côté en se lançant en sonorisation!
Il en aura mis du temps pour vivre de sa passion à temps plein; il a longtemps eu un « job de jour », qui lui rapportait un salaire régulier, qu’il complétait avec de petits contrats de sonorisation. D’ailleurs, c’est comme ça qu’il a connu la Centrale en 2016, pour finalement devenir son sonorisateur attitré. « Ça a été mon meilleur move de quitter mon emploi à temps plein. Ça m’a permis de m’épanouir dans ce que j’aime faire et d’avoir le temps pour accepter tous les beaux contrats qu’on m’offrait. »
S’il a commencé comme musicien, il s’est vite rendu compte que ce qu’il aimait vraiment, c’était de regarder et d’analyser le travail des sonorisateurs : « Dans un spectacle, la sono, c’est ce qu’il y a de plus important. Je remarque si le son est bon avant de porter attention aux voix et à la technique des musiciens. J’ai développé une vraie obsession des détails! »
La pandémie de Covid-19 l’a durement touché à cause de l’annulation de tous les spectacles et événements sur lesquels il devait travailler. Vincent garde quand même espoir : les projets qu’il a faits avec la Centrale lui ont permis de vivre de sa passion, même en habitant dans la petite municipalité de Sainte-Sophie! « Dans les prochaines années, le défi sera d’attirer les jeunes, de les faire sortir de chez eux pour découvrir l’art et la culture. La Centrale joue un rôle important dans la proposition d’offre culturelle adaptée à toutes les tranches d’âge et c’est là-dessus qu’il faut miser. »
Entrevue et rédaction Rachel Fleury